Finance Islamique : Conférence prévue le 13 mars à la Grande Mosquée de Paris

A l'initiative de la promotion El Ghazali 2023, en étroite collaboration avec Financia Business School, une Grande Ecole spécialisée dans la finance et accessible à tout nouveau bachelier, une conférence ouverte au public sur le thème "Pourquoi et comment démocratiser la Finance Islamique" est organisée le Lundi 13 mars prochain à 19h00 à la Grande Mosquée de Paris.

Au programme, un panel d'éminents experts de la Finance Islamique interviendront sur les avantages et enjeux de ce mode de financement assez peu connu, et pourtant très prometteur pour l'avenir dans un contexte de crise économique persistante en France particulièrement.

Autour de cette table ronde qui prendra fin autour de 21h00, la présence notamment de Mamadou NDIAYE, l'ancien Président de l'Autorité des marchés financiers de l'UMOA Sénégal mais aussi de Sliman TRAORE Co-fondateur de O'TACOS et entrepreneur, ainsi que d'autres entrepreneurs bien aguerris sur le sujet : Ezzedine GHLAMALLAH, entrepreneur de SAAFI, Hichem METATLA co-fondateur de MIZEN, et Zoubeir BEN TERDEYT, fondateur de YOCHBEE. 

La conférence affiche déjà complet en présentiel, mais il est toujours possible de s'inscrire en webinaire via ce lien. Vous pourrez alors suivre le débat en direct depuis internet, via un ordinateur, tablette.

La Finance Islamique qu'est ce que c'est ? C'est un concept qui regroupe l'ensemble des transactions, et produits financiers conformes aux principes de la loi Coranique (chariâ), qui induisent l'interdiction formelle de l'intérêt (ribâ), de la spéculation (gharâr), un investissement hasardeux sur le principe du "quitte ou double" à l'image des traders, de l'incertitude, mais également l'interdiction d'investir son argent dans tout secteur lié de près ou de loin aux domaines illicites (jeux de hasard, paris sportifs, alcool, tabac, viande de porc ou non halal...)

Contrairement aux banques classiques dont le mode de financement se base essentiellement sur le taux d'intérêt, les banques islamiques proposent une finance plus équitable, dépourvue de toute usure, et s'engagent à partager le risque entre elles et leurs créanciers. 

La finance islamique de par son fonctionnement vise à instaurer une forme d'équité et de transparence dans la jungle actuelle des marchés financiers. On se souvient par exemple de la crise financière des "subprimes" en 2007-2008 aux USA (prêts hypothécaires à risques) ayant fait explosé les taux d'intérêt et qui a mis sur la paille bon nombres d'américains contraints d'hypothéquer leurs maisons pour pouvoir résorber leurs créances. 

Par Al Djawâb