"La haine sur fonds publics" : Mediapart révèle que Jean Messiha a cumulé 5 ans de salaire du ministère des armées pour un poste fictif

Le chroniqueur identitaire Jean Messiha en plein viseur d'une enquête révélée par le site d'information alternatif Mediapart, et publiée ce mardi 20 juin sous le titre "La Haine sur fonds publics". Invité phare sur les plateaux télévisés pour y déverser sa haine de l'autre et nourrir de grossiers préjugés notamment sur la communauté musulmane, Jean Messiha aurait reçu pour cela une contribution financière conséquente piochée dans l'argent des contribuables français. 

En effet, Mediapart souligne sur son compte Twitter que le polémiste d'extrême droite soutien d'Eric Zemmour "a cumulé près de cinq ans de salaire du ministère des armées, depuis son engagement en politique en 2017, pour un emploi dont personne n’est en mesure de décrire le contenu". Alors haut fonctionnaire du ministère des armées entre 2017 et 2022, le propagandiste a reçu son salaire sans avoir traité le moindre dossier, et tout le monde le savait en interne, révèle Mediapart. Une somme perçue à hauteur de 6000 € par mois d'argent public, sans compter les primes annuelles. 

Contacté, le ministère a préféré garder le silence car il sait parfaitement que ce monsieur ne travaille plus dans la maison, mais il continue de le rémunérer. 5 ans d’emploi fictif à 6000€ par mois, c’est 360.000€ d’argent public détournés. Jean Messiha serait donc bien payé par l'Etat, à intervenir régulièrement dans le paysage médiatique français pour propager l'idéologie fasciste et répandre un climat de haine raciale. Une manière pour le journal d'investigation dirigé par Edwy Plenel, de réveiller les consciences sur les manigances qui se trament derrière notre dos.

"Tout est faux !" fustige l'accusé. A l'image de tout présumé coupable, Jean Messiha a immédiatement crié à la calomnie, balayant d'un revers l'article de Mediapart dont il n'a lu que le titre et qu'il qualifie de "diffamatoire et crapuleux". Se réfugiant chez son comité de soutien au siège de CNEWS aux côtés de son acolyte le présentateur pédophile Jean-Marc Morandini qui a écopé de 6 mois avec sursis pour harcèlement sexuel, c'est avec un regard noir et un visage rouge qu'il fait savoir son intention de porter plainte. 

Président du cercle de réflexion "Vivre français", l'ex-conseiller Marine Le Pen a quitté fin 2020 le Rassemblement national (RN) dont il avait facturé des prestations et des notes plagiées à la campagne des européennes pour 16 200 euros, montant non remboursé par l’Etat. Cherchant à faire la propagande de la théorie du grand remplacement sous couvert d'une islamophobie décomplexée, il finit par se consacrer à sa "vocation" de polémiste et détracteur sur les plateaux télé de Pascal Praud et de Cyril Hanouna.

Né Hossam Botros Messiha en 1970 au Caire en Egypte et naturalisé français à seulement 20 ans, Jean Messiha prends plaisir à souffler le chaud et le froid lors de ses apparitions, notamment sur ses réseaux sociaux, où il aime à jouer au skizophrène. Si sur les plateaux de CNEWS ou BFMTV, il enfile son costume de militant pro-Zemmour "option chien enragé" prêt à mordre tous ceux qui oseraient le contredire, notamment sur ses sujets de prédilection : immigration, Islam, étranger, communautaire. 

Sur son compte Tik Tok, le farouche identitaire français de 52 ans se montre paradoxalement "fier de sa culture orientale" en dégustant un plat typiquement maghrébin "La molokhiya"Celui qui a vendu père et mère pour promouvoir le mythe d’un "peuple historique de Français de souche" serait en réalité rattrapé par son passé de jeune immigré égyptien n'ayant de français que son costume-cravate.

Par Al Djawâb

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