"Mort aux Arabes", "Sale arabe, je vais te découper en morceaux et t’envoyer à Jérusalem" : La montée flagrante du racisme anti-arabe nourrie par les pro-israéliens

Depuis le début des massacres génocidaires perpétrés par l'armée sioniste israélienne sur les civils palestiniens à Gaza causant plus de 11 000 victimes dont 4500 enfants, le racisme anti-arabe n'aura jamais été aussi flagrant parmi les partisans d'Israël en France.

Qu'elle prenne la forme de messages haineux tels que "Morts aux Arabes", ou "Sale Arabe" ou carrément d'agressions physiques, la xénophobie dont les sionistes font preuve touchent sensiblement une partie de la communauté déjà bien stigmatisée dans les médias : les musulmans.

"Gloire à Israël, mort aux Arabes, je suis aux côtés d'Israël".

Des messages haineux écrits en hébreu sur des tracts arborant une étoile de David ont été découverts, mardi 10 octobre 2023, au premier étage du bâtiment pédagogique de Sciences Po Lyon, suscite une profonde indignation depuis sa publication sur les réseaux sociaux.

Partagée tôt dans la matinée de mercredi, la photographie des tracts avait déjà été vue près de 500 000 fois peu avant 16h. Des inscriptions haineuses et violentes portant la mention "Debout avec Israël", en langue anglaise, ainsi que "Gloire à Israël, mort aux Arabes", en écritures hébraïques, ont été laissées sur deux campus de la capitale des Gaules, mardi après-midi.

Ce mercredi, un internaute a partagé sur les réseaux sociaux des tracts qui avaient été diffusés anonymement la veille, à l'université Sciences po Lyon. Des affichettes dont on pourrait aisément penser qu'elles proviennent d'un groupe d'étudiants pro-israéliens. 

La direction de Science Po a confirmé l'existence de ces tracts annonçant son intention de déposer plainte. "L'établissement condamne la diffusion dans ses locaux des propos haineux et incitant à la violence figurant sur ces affiches" dont l'origine "n'a pas été identifiée", a-t-elle fait savoir par voie de communiqué le lendemain. 

Le directeur de l'établissement condamne en effet la diffusion dans ses locaux des propos haineux et incitant à la violence figurant sur ces affiches incitant à soutenir Israël malgré le génocide en cours à Gaza où plus de 4000 enfants palestiniens ont trouvés la mort.

Une montée des agressions liées à l'islamophobie et au racisme anti-arabe

Les tracts haineux à Sciences Po Lyon s'ajoutent à une longue liste de provocation et d'intimidation à caractère xénophobe à l'égard de la communauté musulmane en France. 

Ainsi, quelques jours plus tard, le samedi 14 octobre, c'est un sexagénaire d'origine maghrébine qui en a été victime d'une agression au Cannet près de Nice par deux individus dont l'un portait une kippa sous les yeux de son fils. Le vieil homme voulait s'interpeller entre un homme de 25 ans qui était en train de vandaliser le commerce de son père, un fleuriste, en y portant une trentaine de coups de marteau.

"Un passant âgé de 66 ans intervenait pour faire cesser les dégradations. Un second individu, porteur d’une kippa, qui accompagnait l’auteur des dégradations, prenait alors à partie le passant sexagénaire, lui portant un coup de poing au visage, selon les dires de la victime, et s’emparant du marteau pour tenter de le frapper." indique le parquet de Nice qui s'est saisit de l'affaire.

La victime a été prise en charge par les pompiers et transportée à l’hôpital. Elle souffrirait d’un hématome à l’œil gauche et a reçu une ITT d’un jour. "Ce sexagénaire a été victime de violences graves, ayant été frappé à coups de poing et à l'aide d'un marteau que portait l'un des agresseurs", a précisé Maître Guez Guez Sefen.

L'avocat de la victime a expliqué que cette agression a eu lieu en plein jour et sous les yeux de plusieurs témoins médusés. "Il a d'abord été insulté et menacé de mort en français, puis en arabe, langue que les deux agresseurs, visiblement d'origine juive, maîtrisaient", a ajouté le communiqué.

Selon le communiqué, les agresseurs ont proféré des propos racistes en criant : "Sale arabe, je vais te découper en morceaux et t’envoyer à Jérusalem". "Agression au mobile raciste évident", plaide déjà l’avocat, indiquant que son client a déposé plainte après avoir passé "une dizaine d’heures à l’hôpital".

Pendant que des agents de la Brigade Anti-Criminalité (BAC), qui étaient à proximité, ont interpellé l'un des agresseurs, le second a pris la fuite à bord d'une camionnette blanche. "À l’arrivée des forces de l’ordre, l’auteur des dégradations tenait des propos délirants qui justifiaient son hospitalisation en psychiatrie pour quelques heures", ajoute le parquet, confirmant la fuite du second agresseur.

La famille de la victime demande "que tous les moyens soient mis en œuvre pour appréhender le second individu, ayant pris la fuite", et l’avocat "une réponse ferme à l’encontre des agresseurs", "dans un contexte national et international trouble".

Par Al Djawâb

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